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Ryôritsu Photofiltre 1 + 1 = 1
Messages : 569 Date d'inscription : 03/11/2010 Age : 29 Localisation : Quelque part...
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| Sujet: Pluri-Galerie Mer 29 Déc - 17:25 | |
| La Galerie au Bilboquet Bienvenue, dans la galerie d'un bilboquet ! Avec des Mii tout de vert vêtus armés de batte de base-ball faisant des homerun de 30 mètres tout en fredonnant L'op de TOS, dans un village maudit quelque part au japon, une pokéball dans la poche et un drapeau blanc dans l'autre...
Quatre ans que je joue avec photofiltre, trois ans que je ponctue quelques périodes d'AMVs, deux ans que j'écris quand j'en trouve l'inspiration et quelques mois que je dessine. Dailymotion déteste mes AMVs, il les trouve moches et sans intérêts donc il adore les virer de la toile. Mes dossiers de créa sont pleins à craquer, donc ça me prendrait un temps colossal de tout réunir, mais je vais faire des efforts. Mon scanner a décidé de planter le jour où j'ai commencé à trouver que ce que je dessinais ressemblait à quelque chose. Vous savez ce que c'est la vie, ça choisit bien ses moments.
Donc pour l'instant, contentez-vous des fan fictions. Je ne fais rien de trop trop gore ou de porté sur le sexe pour le moment parce que moi-même je n'apprécie pas spécialement. Cela dit je préviens si la fanfiction peut contenir des spoilers sur la série dont elle est tirée. Hetalia Axis Power Possibles spoiler sur le Saint Empire Romain, ou plutôt théorie personnelle qui peut en amener certains à réaliser la forte possibilité qu'une théorie dans le genre puisse être officielle. Ceux qui savent verront de quoi je parle.- Spoiler:
Perdre. La vie ne cesse de courir après ce verbe, d'émietter sa coquille, d'en montrer chaque fois un nouvel exemple qui apporte nuance à la signification. Les mots sont forts, les mots sont précis, les mots font mal. Celui-là en particulier. Il blesse l'orgueil, la confiance, il assoiffe les gourmands, il détruit. Il détruit tout. On affirme qu'il permet de reconstruire après, qu'il permet le renouveau, le dépassement de soi. Moi, je n'y crois pas. Il y a certaines choses perdues qu'on ne retrouve pas, certaines choses sans lesquelles on n'envisage pas de continuer. Je ne veux pas continuer. Pourquoi je continuerais ? Ca ne sert à rien, j'ai perdu ce qui me permettait d'avancer. Je ne veux pas tout recommencer, je ne veux plus me battre pour rien. Je me suis perdu moi-même. On m'a volé, dérobé, pris. Tout ce que j'avais. Moi.
"Hé, tu écoutes ce que je dis ? Allô, j'appelle Ludwig !" On m'a volé mon nom. "Je t'ai déjà dit que c'est ce qu'on appelle la concentration." On m'a volé la parole. "Ce n'est pas parce que je ne dis rien que je n'entends rien." On m'a volé mes sensations. "Hé, apprends à respecter tes aînés, tu veux !" On m'a volé mes proches.
On a pris ma place. Effacé, remplacé, renié. Après tout j'ai perdu, alors ils ont fait ce qu'on pensait qu'il fallait faire. Ils se sont mis à reconstruire, à remplacer ce qui était perdu par ce qui venait d'arriver. Est-ce que je m'étais perdu ? Fallait-il donner ma place à quelqu'un d'autre ? Ils ont raison, je ne suis plus rien. Une terre sans gouvernement, sans système, un peuple sans repère, abandonné, cela n'existe pas. Le vide est impossible, le vide est irritant, il entraîne la panique, il ne fallait pas laisser tout ça se perdre. Réunir ce qui reste, redonner un sens à ce néant, pour se rassurer pour se protéger. Recréer un pays, pour mieux oublier l'ancien. Je ne suis plus un empire. Il n'a qu'à faire ce qu'il veut des restes que je lui ai laissé. Lui en ai-je d'ailleurs vraiment laissé ? Il est né dans mon corps, il l'a transformé pour qu'il l'appartienne, il n'a presque plus rien qui m'appartenait. Il a tout pris. Il a tout changé. Ils trouvent qu'il me ressemble, après tout ils l'ont bien sagement rangé à la place que j'occupais pour eux, géographiquement, affectionnellement. Un vide ça dérange. Et lui il arrivait là, le nouveau, ils ne savaient pas où le mettre, pourquoi lui créer une nouvelle place ? Une dont le propriétaire ne reviendra plus peut bien reservir, et il est assorti. C'est normal, comme réaction, c'est logique, c'est intelligent. Je suis le seul à qui cela pose problème et je ne suis plus rien, incapable de me manifester. Je n'existe plus. Pourquoi se préocuper d'un mort quand il y a un nouveau-né à découvrir ?
Mais peut-être ont-ils raison. Peut-être cet enfant c'est bien moi et je ne m'en rends pas compte. Dans un sens, sans doute. Je ne suis qu'un souvenir, que la dernière chose que le Saint Empire a laissé : une simple conscience humaine.
"Désolé, je ferais tout ce que vous voudrez, ne tirez pas ! Je ne suis que le faible p'tit Italie !"
Et peut-être que tout ce que j'ai à faire maintenant c'est de faire battre un coeur. Pas de spoilers dans celle-ci- Spoiler:
Il le détestait. Ô combien il pouvait détester ce petit frère. Même ici, debout, dans leur chambre, au milieu de leurs jouets partagés, alors qu'il devait baisser la tête pour le regarder au sol empiler ses petits cubes de bois, il se sentait inférieur. Ses beaux cheveux clairs, son grand sourire, sa peau plus claire, ses bonnes manières... La plus petite respiration qui animait son ventre donnait des envies meurtrières à son ainé. Et il continuait. Il empilait les cubes, plus haut, sans prêter attention à lui. Jamais Lovino n'acceptait de jouer avec lui, jamais un sourire, jamais il ne lui disait de choses rassurantes, jamais il ne le protégeait. Toujours à le prendre de haut, toujours à faire de son mieux pour le pousser hors de l'attention, à vouloir sa place. Toujours jaloux.
Pauvre petit grand frère. Premier, et pourtant dernier, la naissance la plus ancienne, la plus dépassée, oubliée, sans intérêt. Si son cadet n'était pas venu au monde, personne n'aurait été mieux que lui, il aurait été le seul à recevoir de l'attention, le seul à être aimé. Au lieu de ça il était là, en face de lui. Il l'ignorait, il ignorait aussi que sa seule naissance était méprisée.
Excuse-toi. Excuse-toi, putain !
Lovino bouillait de rage. Agir ne résoudrait rien. Gueuler, frapper, cela n'arrangerait rien. Cela empirerait même les choses.
Et alors ?
Un coup de pied suffit à détruire la construction. Un simple coup, ce n'était pas assez. Il voulait raser tout, il voulait montrer combien il était en rogne, qu'il ne reste plus un cube en contact avec un autre. Un coup, un deuxième, un troisième, il ne resta bientôt plus rien, beaucoup étaient abîmés. Ce n'était toujours pas assez, il ne pouvait pas arrêter maintenant. Il entendit son frère pleurer, l'appeler, lui demander pourquoi, demander pardon. Même s'il ne savait pas ce dont on l'accusait. C'était trop, lui aussi il le poussa par terre, le plus violemment possible, pour faire mal, qu'il ait mal à sa place, qu'il se taise, qu'il arrête de lui marcher dessus tous les jours sans faire attention, d'empiéter sur son territoire et sa vie. Qu'il arrête.
Leur porte s'ouvrit, il fut repoussé par le bras de son grand-père. Sa petite main se crispait sur ses propres vêtements, jusqu'à la peau pincée, devenant blanche, atténuant un court instant sa fureur. Les larmes perlaient, celle du méchant garnement qui a fait une bêtise, le voit dans les yeux autour de lui, frustré entre sa méchanceté toujours virulente qui pardonnait cette erreur et sa conscience qui se reprenait. Le claquement de la porte, des grondements qu'il n'entendait pas, il était seul dans cette chambre, fermée. Ceci eut raison de cette même conscience, la cause de sa culpabilité.
Comme un claustrophobe, enfermé dans la solitude, il se jeta contre la porte. Il criait, il hurlait, il frappait de toutes ses forces contre le bois, rouge de douleur, d'essoufflement, de colère. Il braillait des insultes, des méchancetés, des phrases sans le moindre sens ou cohérence, visant les autres à l'extérieur de cette pièce, ceux qu'il accusait de ne pas être suffisamment là pour lui, de ne pas l'aimer assez, de ne pas faire attention à sa personne. Ceux qu'il jugeait être les méchants, à qui il incombait sa jalousie. "Quel mauvais caractère ce gosse"...
Il avait mal, il n'avait plus de voix. Il ne lui restait plus que des sanglots étranglés qui le secouaient, un étrange hoquet qui lui brûlait la gorge. Et il pleurait. Se laissa tomber à genoux contre la porte, dans un ultime effort pour détruire cet obstacle, pour passer au travers. Il n'entendait rien. Personne n'avait répondu, personne n'avait prêté attention à son vacarme. Encore un nouveau caprice. Pourquoi personne ne pouvait comprendre que tant qu'on n'y répondrait pas, tant qu'on ne prêterait pas attention à lui autant qu'à Feliciano il n'arrêterait pas ? Pourquoi tout ce qu'il résultait c'était une plus grande solitude ? Pourquoi il continuait alors ? Qui ne comprenait pas réellement ?
Il se lève. Attrape un des draps. L'arrache du lit. Renverse le matelas. Éparpille plus encore les petits jouets de bois. Brise sculptures et tableaux qu'ils avaient tous les deux crées. Renverse l'armoire. Les tables de chevets. Arrache les rideaux. Éteint la bougie. Brise la fenêtre du coude. Saigne. De longues trainées rouges strient bientôt son bras. Et il pleure encore. Il a mal. Et il n'a plus rien à casser, plus rien sur quoi déferler sa haine. Plus rien.
Leur chambre n'était plus constituée que de vagues formes jonchant le sol dans l'obscurité de la nuit naissante. Il avait froid. Il était seul. Dans le noir. Dans sa chambre qui n'en était plus une. Au milieu de jouets brisés, avec sa hargne, sa méchanceté, son mauvaise caractère, son orgueil. Avec lui-même.
Combien de temps était-il resté ici, recroquevillé sur lui-même, luttant contre les larmes, contre la panique, contre l'impuissance ? Il entendit quelqu'un approcher, s'arrêter devant la porte, il se précipita sous un drap sur le sol, se boucha les oreilles. Voulait-il ne pas être vu ou désirait-il ne rien voir ? Ne pas voir cette désapprobation, cette déception dans le regard des autres. Et surtout pas celle de son grand-père. Malgré ses oreilles qu'il pressait pour ne laisser passer le moindre son, il entendit très bien quelqu'un s'avancer dans la chambre, ses pas enjambant le carnage. Le drap était fin, il devait parfaitement dessiner la silhouette du gamin. Comme jamais ennemi n'était parvenu à se cacher du grand Empire Romain, Rome ne resterait pas caché bien longtemps.
Puis, plus un seul bruit. Il relâcha la pression sur ses oreilles, attendit. Une allumette craqua, probablement pour allumer la bougie. A travers son drap blanc, le petit fugitif vit très nettement l'extérieur se colorer d'orange, les ombres grandir, apparaître. Il n'eut pas même le temps de crier avant qu'une main ne le dévoile. Il ne réfléchit pas, il ne voulait rien voir, il voulait qu'on le laisse tranquille, il ne voulait pas être grondé, il savait qu'il avait fait une erreur, il ne voulait pas l'entendre de vive voix de la personne dont il n'avait jamais pu se montrer digne, et ce n'était pas faute de le vouloir.
Il sentit une forte poigne se refermer sur son poignet. Inutile d'essayer, il était piégé, il ne pourrait pas s'en défaire seul. Pourtant par la force du désespoir il continuait à se débattre, à courir, à détourner les yeux. La peur, la panique, il cédait trop facilement à ces émotions-là.
« Lovino... Lovino, regarde-moi. »
JveuxpasjveuxpasjveuxpasVastenlaisse-moisalevioquecassetoilâchemoidégagej'veuxpast'entendrej'veuxpastevoirmaisbarretoibordel. Il n'essayait même pas, il ne se concentrait en rien sur tout ce qu'il avait à dire, ce qui importait maintenant c'était de fuir, de ne pas se retourner, d'ignorer cette main, d'ignorer qu'il courrait sur place. Au final, il ne sortait de ses lèvres figées qu'un filet incompréhensible, inarticulé, un enchaînement de voyelles, un chant presque beau, presque effrayant, presque énervant, qui ne s'arrêtait pas. Il continuait. Même alors qu'un simple tirage de ce poignet l'avait tourné face à son agresseur, que ses jambes s'étaient arrêtées, il continuait à détourner la tête, le regard, à fuir, à repousser.
« Casse-toi, casse-toi, laisse-moi ! »
Il le répéta, cette fois de manière plus audible. Il fermait les yeux pour empêcher toute image d'y entrer, pour se fermer entièrement, ne pas voir qu'il avait fait une bêtise, ne pas voir cette personne qui sans doute n'allait pas lui hurler dessus, qui lui parlerait gentiment, qui le rendrait plus coupable encore, il était trop tard pour revenir et tout affronter, il fallait fuir jusqu'au bout, tout retarder, exaspérer, qu'importe il n'avait plus rien à gagner.
« Lovino, tu comptes jouer à ce petit jeu combien de temps ? »
Deux mains se posèrent sur ses joues, fermement le forcèrent à regarder dans la bonne direction. Il arrêta de bouger. Les bras contre sa poitrine, tremblant, debout et pourtant recroquevillé, les yeux définitivement clôt, son dernier rempart impénétrable.
« Regarde-moi. »
Répéta son grand père encore. Alors, cette fois, il comprit que toute résistance était vaine, qu'il était coincé, bloqué, face au mur, immobile. Il ouvrit les yeux, un instant fixa ceux en face de lui avant que son regard ne retombe au sol, nouvelle fuite. Un silence qui lui sembla plutôt court s'enchaîna.
« Maintenant, dis-moi pourquoi tu as fait tout ça. - C'est sa faute. »
Sa voix était plus faible. Oh, pour sûr quand il s'agit de gueuler des insultes il savait chercher dans sa gorge la puissance nécessaire, mais pour ce qui est de mener une discussion un poids sur le cœur rien ne voulait sortir. Sa voix était plus têtue encore que lui. L'Empire Romain ne savait pas quoi répondre à autant de mauvaise fois, de refus de s'avouer coupable. Son petit-fils baissait toujours les yeux, ce faisant le liquide rouge s'échappant de ses veines attira son attention.
« Re... regarde, je saigne ! »
Remarque-le, fais attention à moi. Soigne-le, occupe-toi de moi. Pourquoi n'était-il pas comme Feliciano, pourquoi ne pouvait-il pas le dire à haute voix, pourquoi ce blocage, pourquoi cette impression de paraître déplacé, pourquoi ne voulait-il pas entendre ces mots sortir de sa bouche alors qu'il voulait les dire, pourquoi vouloir à tout prix se montrer fort si cela ne lui apportait pas ce qu'il voulait ? Parce que la fierté, l'orgueil, c'est ça. Et ce n'est jamais compris par les autres.
« Lovino, arrête un peu tes bêtises, je ne te parle pas de ça. - Ce sont pas des bêtises ! J'ai juste fait tomber Feliciano, c'est moins grave ! Mais tu préfères t'en occuper, bien sûr c'est toujours mieux avec lui ! »
Excuse-toi, dis-moi non, gronde-moi, exprime-le de toutes tes forces, dis-moi que je me trompe, dis-moi que tu m'aimes autant. Dis quelque chose.
« Je n'y comprends rien. »
Ne dis pas que tu ne comprends rien, parce que je ne peux pas te le dire clairement. Essaye de comprendre, fais un effort. Mais ton grand-père ne fera pas d'efforts. Personne ne fera d'efforts pour te comprendre, pour venir te chercher, tout simplement parce qu'ils ne savent pas que tu les attends. Parce que tu n'es pas dans leur tête, il ne peuvent pas comprendre ce qui passe par la tienne, ils ne voient pas au travers si tu y dresse un mur.
« Tu préfères Feliciano. Il fais tout mieux que moi, il est plus drôle, il est plus gentil, il est plus mignon, il arrive là où j'ai toujours échoué. Je suis nul, je suis inutile, je fais tout de travers et j'embête tout le monde, je ne te ressemble pas, c'est toujours moi qu'on met à part, c'est jamais moi qu'on félicite. »
Vas-tu enfin me dire non ? Vas-tu enfin comprendre ? Dire que tu vas faire un effort, que tu vas changer ?
« Et pourquoi tu te dévalorise comme ça, tout à coup ? »
Je ne me dévalorise pas d'un coup, ce n'est pas une crise, c'est ce qu'on me montre tous les jours, on ne m'a jamais démenti, tu ne m'as jamais valorisé.
« Parce que c'est vrai. - Bien sûr que non ce n'est pas vrai ! Regarde, tu as dit que tu ne me ressemblais pas. Pourtant tu as la même couleur de cheveux que moi, par exemple, pas Feliciano. - Mais c'est qu'une couleur, c'est pas ça qui va me rendre mieux que lui ! - Et pourquoi veux-tu être mieux que lui ? Tu voudrais le rendre aussi triste que toi ? »
Parce que je veux que tu sois fier de moi, moi aussi. Tu peux lui dire ? Essayer, pour une fois ? Refouler ta fierté, ne pas fuir, ne pas te cacher, dire ce que tu penses.
« Parce que... je veux que tu sois fier de moi. - Et tu pense que c'est en braillant, en détruisant ta chambre et en t'en prenant à ton frère que je serais fier de toi ? »
Non. Des sanglots bloquaient sa voix. Il secoua alors la tête, se mordit la lèvre, ferma les yeux, laissa des larmes couler. Comment lui expliquer qu'il voulait juste qu'on le regarde, qu'on sache qu'il ne se sentait pas bien, qu'on le voit, qu'on voit combien il avait mal, combien c'était grave, combien c'était important qu'on s'occupe de lui. Il sentit les bras de son aïeul autour de lui, il s'y blottit, il ne pouvait plus parler, et pas seulement à cause de sa voix bloquée.
« Quel caractère tu peux avoir. Pourquoi tu ne veux pas croire que je suis fier de toi ? Tu es drôle et tu es mignon, toi aussi. Différemment, mais tu l'es, c'est pour ça que si tu compare tu es déçu, parce qu'on ne peut pas vous comparer. Alors tu crois que c'est parce qu'il est sur un autre niveau que toi. Tu n'as pas besoin d'être le meilleur pour être quelqu'un de bien. »
Je veux pas être le meilleur, je veux juste des qualités dont moi aussi je puisse être fier. Mais son grand-père s'occupait de lui, il montrait qu'il le connaissait. Il ne voulait pas briser cela, il redoutait de poser une mauvaise question qui brise cette image, qui pourrait lui montrer qu'au fond il avait raison et que ce grand-père ne faisait que le rassurer avec de belles paroles. Il se jura de se défaire de cet orgueil, juste pour ce soir au moins. Cramponné à la robe de son grand-père, blotti contre lui, il avait son rempart, il pouvait bien quitter les siens pour cette fois.
« Maintenant on va s'occuper de cette blessure, allons chercher de l'eau. »
Il le souleva, le prit dans ses bras comme il avait pris son petit frère quelques instants plus tôt, ils sortirent de la chambre. Lovino ne bougeait pas, savourait le moment, là où ses larmes se changeaient en larmes de joies et d'apaisement. Cette boule dans la gorge qui se réchauffait, une honte mêlée de satisfaction. Il ne perçut pas même le sourire complice entre son grand-père et son petit frère croisé dans le couloir, les yeux fermés, concentré sur la seule idée d'être dans les bras de la personne qu'il adorait, et à qui il pensait ne jamais pouvoir le faire savoir. Il ne se sentit pas s'endormir. Au milieu de la nuit, il s'éveilla un instant, dans le lit de l'Empire Romain. Pas de romaine, pas de petit frère. Juste tous les deux, comme avant, un temps qu'il avait oublié, où il était encore enfant unique. Sans davantage y penser, il serra les draps contre son visage, sentit l'apaisant parfum familial et se rendormit.
Mother Pas de spoiler explicite ici. Basée sur Mother 1 / Earthbound 0- Spoiler:
Le soleil brille haut dans le ciel américain, au-dessus de Merrysville, au coeur même des sentiers non balisés dans les montagnes à proximité de la ville. Deux enfants d'une douzaine d'années, dont un fantôme, et sans le moindre accompagnateur, parcourent ces terres entre lassitude et grande fatigue (je sais que c'est la même chose).
- Ah, la ville, on est presque arrivés. - Je n'en reviens toujours pas que les médecins puissent faire revivre des fantômes comme moi. - Vu au prix où ça coûte, rien ne doit leur être impossible.
En 1980, en Amérique, on payait minimum 190 dollars pour faire revenir les morts, selon Nintendo. Le monde a bien évolué, et pas de la manière la plus logique...
- Attention, derrière toi, un aigle !
Comme pour mettre un terme à ces réfléxions étranges, un battement d'ailes se fit entendre non loin de là, entre fermiers, hippies, corbeaux et voitures. Plus rapide qu'une barre de Lion chocolatée, le gosse à casquette rouge lui envoya en guise de tendre bienvenue son boomerang, parfaitement lancé pour atteindre en plein vol ce tenteur d'aventure.
- Raaah ! Y'en a combien dans le coin !? C'est pas Eagleland ici ! - Notre école fait des recherches sur les oiseaux. - Sérieux ? De quel genre ?
Drôle d'intérêt dirons nous, mais ça intrigue toujours un peu venant d'une école au concierge qui incite des gosses inconnus à se suicider en leur donnant la clé du toit et en leur parlant de la vue qu'on y a, non ?
- Oh, des dissections, des expériences...
Le mythe de l'école de la mort n'est pas brisé.
- Bah tu m'étonne qu'ils soient hargneux envers les humains maintenant... - On ne pouvait pas prévoir que deux gosses comme nous iraient jusqu'à l'usine à pieds avec juste deux boomerangs. - Et les ouvriers de la fabrique ? - Je sais pas si tu as remarqué qu'il n'y avait qu'un groupe de cinquantes jumeaux scientifiques là-bas. Plus des robots, des boules de feu... - En gros, leurs fusées ce sont les seuls trucs pas vivants et pas dangereux, quoi. - A ton avis, pourquoi je les aime bien ?
C'est sûr qu'au beau milieu du poison, des tripes de veau aux lentilles paraissent être la septième merveille du monde. A nouveau pour freiner ces reflexions métaphoriques, un nouveau bruit se fit entendre et un nouveau tenteur d'aventure se dégagea. Au taquet, l'enfant fantômatique, décidemment moins dans la lune que son comparse qui pétait pour l'instant la forme, le fit repérer.
- Ah ! Encore un... ! - Mais bordel d'oiseaux à la con !!
*SHBONG* le boomerang vint cette fois frapper en pleine poire un pauvre fermier d'âge mur.
- C'était un Wally... - ... Tu crois que c'est considéré comme un crime... ? - Techniquement, c'est lui qui a voulu t'aggresser le premier. Tu pourras toujours dire que c'était de l'auto-défense. - Ils sont pas croyables ces fermiers... Enfin, la bonne nouvelle c'est que si c'est comme ça, je devrais vite arriver en ville ! - Et je pourrais revivre ! - Et tâche de ne pas mourir cette fois. - T'es méchant là... C'est toi le soigneur de l'équipe je te rapelle, c'est ton boulot. - Je fais pas revivre les morts. Dommage, sinon j'aurais pas à payer ces fichus médecins millionaires... - Ton père te transfère en moyenne six mille dollars par jour, va pas te plaindre... Le mien m'a abandonné en pension... - Quel scénario cliché... - ... et passe sa vie dans une poubelle. - Ah, ça s'améliore. ... Désolé. - Bah, c'est rien, même moi j'ai repris la tradition familiale.
Les traditions, c'est les traditions. C'est presque héréditaire. Oh, mais que vois-je ! Un nouvel ennemi !
- Ah, regarde, un... !
Moment de silence de consternation solitaire.
- ... Pourquoi tu te fais attaquer par un camion ? - J'en sais rien moi !! En tout cas c'est pas la première fois. - T'as déjà battu des camions !? - Ouais, même que j'avais une batte. Et j'ai même battu des voitures. Et des zombies. Et des soucoupes volantes. Et des femmes aux courses. - Je peux savoir dans quoi tu m'as embarqué... ? - T'inquiète moi aussi je trouvais ça bizarre au début. Mais ils sont super faciles en fait, rega... Khh, *kof*, *kof*... Argh... *wheeze* - Il se passe quoi là ? - Pot... kof... d'échapp... kh... asthme... *wheeze* - Hé, hé, tu fais semblant là, hein !? Ils étaient pas sensés être super faciles !? - Pre... kof... mière... fois... kof... que je me... *wheeze* kof, prend... fumée... *kof* dans... gasp ! Ven...to...li... ne... - Ninten, vit !! Attends, je crois que tu me l'as donnée tout à l'heure... Ah, mais merde, je suis un fantôme, j'ai plus mon sac !! - Gaah... A... dieu... Llo...*kof* *wheeze* - Ninteeeeeeeen !!!
Plus loin, dans les coulisses du jeu - dont deux personnages sont absents en raison de tournage dans une autre fic débile - une reine blonde, un vieil homme en surpoids, une princesse aux cheveux roses et un handicapé discutent entre eux des évènements auxquels ils viennent d'assister en grand nombre.
- Morts !? Comment ça ils sont morts !? Mais je la révèle à qui ma révélation ultime de fin de jeu alors !? Y'aura même plus de deux et de trois ! - En plus il m'a volé mes tics de langages ! - T'appelle ça des tics de langage !? Trois heures pour dire trois mots j'appelle pas ça un tic mais du parasitage !! - Allez, allez Kumatora, calme, calme...
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| | | Ryôritsu Photofiltre 1 + 1 = 1
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| Sujet: Re: Pluri-Galerie Dim 23 Jan - 13:53 | |
| Bon, ça fait déjà plusieurs semaines que mon scanner remarche, mais la flemme vous savez ce que c'est. Pourtant, il arrive qu'on soit tellement fier de nous à avoir fait un truc qu'on transgresse cette flemme. C'est le cas avec un dessin d'hier, mon premier dessin avec décor, personnages qui interagissent entre eux et tout (si on excepte les 4komas). Bon alors je sais que c'est très amateur, je vois mieux tout ses défauts que vous, mais écoutez, moi j'en suis contente. Et j'veux montrer que je suis contente. (attention, gens qui font de l'overdose de Hetalia, n'ouvrez pas ce spoiler xD) - Spoiler:
Bon, maintenant faut que j'aille héberger tout le reste des dessins potables, maintenant que j'ai transgressé la flemme... Arf... Je verrais quand j'aurais le temps ><" | |
| | | Kaori Kuchubiru Aventurière électrifiante ☼
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| Sujet: Re: Pluri-Galerie Dim 23 Jan - 15:35 | |
| Aaaaaah ! Trop mignon, trop classe, j'adore ♥
(Quant aux fan fic' j'ai pas encore eu le temps de les lire, pardon T_T). | |
| | | Ryôritsu Photofiltre 1 + 1 = 1
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| Sujet: Re: Pluri-Galerie Dim 23 Jan - 22:43 | |
| Mon scanner est passé maître dans l'art du emmochissage de dessin. Snif. Enfin bon, comme ma connexion s'annonce mal, je devrais avoir du temps pour geeker extra-net : dossiers + word => Je vais pourvoir me consacrer aux dessins, leurs commentaires et tout. Mais le plus chiant (l'hébergement), faudra attendre qu'imageshack retrouve le chemin jusqu'à ma maison via le net. Qui pour l'instant n'en fait qu'à sa tête.
(Boh, celle de Mother tu l'as peut-être déjà lue. Et les deux autres ben... faudrait déjà que tu regarde Hetalia xD Mais la première c'est quand même un possible spoiler, faut pas l'oublier.) | |
| | | Ryôritsu Photofiltre 1 + 1 = 1
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| Sujet: Re: Pluri-Galerie Mer 26 Jan - 18:36 | |
| [C'est mon topic : Je peux faire autant de double post que je veux. Na.] Un meme de Hetaoni, parce que j'aime faire des meme, c'est rigolo. *ferme la porte* Mais je vous rassure, c'est (presque) pas sur HetaOni, en fait, y'a juste France, Espagne et un AmeriMochi.. Le but de ce meme, c'est surtout de s'auto-dessiner. Bon alors, je préviens aussi que chez moi, les meme c'est bâclé xD Très bâclé. Pour l'instant c'est la première version, je vais faire une version française histoire de premièrement que vous ne vous tuez pas les yeux sur mon écriture pattes-de-mouche, que je puisse rajouter ce qui a disparu avec le découpage pour mettre dans les cases, mais en plus pour que Shizuka ne s'étrangle pas devant le massacre dont sa langue vient d'être victime (normalement j'ai un meilleur niveau en anglais, mais là c'est bâclé fait sans réfléchir - 3-) - Spoiler:
Blank Meme : http://hetaoni-fc.deviantart.com/gallery/27969843#/d36677p
ÉDIT -> Version traduite ! =D - Spoiler:
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