ASHTRALIA ♣
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 Kuchubiru Kaori, kokoni !

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AuteurMessage
Kaori Kuchubiru
Aventurière électrifiante
Aventurière électrifiante ☼
Kaori Kuchubiru


Messages : 615
Date d'inscription : 17/01/2010
Localisation : Chez un marchand de glace =3.

Informations générales
Talent Spécial :: Electricité 8).
Liens ::
Trèfles:
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MessageSujet: Kuchubiru Kaori, kokoni !   Kuchubiru Kaori, kokoni ! EmptySam 6 Fév - 20:28

Kuchubiru Kaori, kokoni ! Kaoripr1 Kuchubiru Kaori, kokoni ! Kaoripr2 Kuchubiru Kaori, kokoni ! Kaoripr3

« Personnage »

Nom : Kuchubiru.

Prénom : Kaori.

*Surnoms : Kao-chan, KK (sans jeu de mot XD), Chucchu~...

Âge : 16 ans, née le 4 avril 1993.

Talent Spécial : Elle maîtrise l'électricité. Pour l'instant elle parvient juste à créer des boules électriques et un bouclier défensif fait d'électricité.

RTTS : Psychologique.

Caractère :
Kaori ressemble à une fille plutôt ordinaire, ce qui n'est pas totalement faux. Elle est d'un naturel calme et tranquille, elle n'est pas du genre à piquer des crises à la première occasion, ni à stresser pour un rien. Egalement réfléchie, elle n'agit pas à la légère en général, et réfléchit avant de se lancer dans quelque chose. Légèrement têtue, elle sait se tenir à ses décisions, même si elle ne le montre pas, pour ne pas provoquer de disputes. Mais au fond, la faire changer d'avis n'est pas si compliqué que ça, il suffit de trouver les bons arguments. Kaori a beaucoup de mal à faire des choix, sans être une éternelle indécise pour autant. Elle est capable de mener sa vie comme elle le souhaite, de prendre des décisions quotidiennes, elle a seulement du mal à faire des choix importants.
Lorsque quelqu'un s'en prend à la jeune fille, elle ne se laisse pas faire et se défend dans le calme. La plupart du temps elle fuit les conflits, sauf quand quelqu'un s'en prend directement à elle, dans ces cas-la elle fait face. Kaori est contre la violence car elle se sent faible. C'est pour cela qu'elle est toujours pacifiste.
Kaori est intelligente mais n'aime pas passer des soirées entières dans les exercices et les révisions. Elle se contente d'apprendre pour les contrôles et de faire les exercices demandés. Jamais moins, jamais plus. Cependant, à l'école, elle a toujours été considérée comme une "intello" ayant des bonnes notes et étant plutôt réservée aux premières approches. Réservée, mais pas timide. Kaori n'a pas peur d'aller vers les autres et de sortir des blagues, c'est juste qu'elle ne veut pas déranger. Lorsqu'elle est à l'aise et qu'elle connaît mieux les gens, les délires et les fou-rires s'enchaînent.
L'adolescente est très douée pour réconforter les gens. Etant une éternelle optimiste, elle sait répandre sa bonne humeur autour d'elle. Pour elle, la joue est un trésor. Elle sourit donc la plupart du temps pour essayer de voir la vie du bon côté. Malheureusement, le côté convivial et généreux de Kaori a souvent joué contre elle - surtout avec sa petite soeur - mais elle a troujours souffert en silence, personne n'essayant de la comprendre. Du coup, pour sortir de son quotidien injuste, la jeune fille se laisse souvent rêver ou aller à sa passion : l'escalade.
Kaori a une façon un peu particulière de voir les choses. Pour elle, la vie n'est qu'un chemin qu'on n'a pas choisi et la mort en est un autre, plus sombre mais plus simple. Elle n'a pas peur de mourir, juste de souffrir ou de perdre la vie trop tôt, avant qu'elle n'ait eu pleins d'expériences inoubliables. Elle ne comprend pas pourquoi elle serait obligée d'aimer sa famille, sous prétexte qu'elle a le même sang qu'elle. Elle considère l'amour comme un passage par lequel tout le monde se sent obligé de passer. N'étant jamais tombée amoureuse elle a peu d'expérience dans ce domaine mais craint de tomber amoureuse par peur d'être rejettée ou de paraître idiote.

Physique :
Kaori a la corpulence d'une adolescente normale. Son teint est un peu plus bronzé que le plupart des japonais. La jeune fille a un visage rond, des lèvres claires, des yeux d'un brun si foncé qu'il est plus proche du noir. La particularité de ses yeux est qu'ils sont entourés de cils si nombreux qu'ils peuvent passer pour des faux. Pourtant ce n'est pas le cas et on peut dire que Kaori n'a pas besoin de mascara pour les faire ressortir ! En parlant de maquillage, Kaori n'utilise que du verni à ongles, voir du gloss pour les fêtes, mais rien d'autre. Pour elle, rien ne vaut le naturel ! C'est pareil pour les bijoux, elle porte seulement plusieurs boucles d'oreilles, rien de plus. Mais si quelqu'un lui en offre, elle les portera.
L'adolescente possède de longs cheveux bruns avec des reflets cuivrés, très bouclés. Elle adore d'ailleurs ses boucles mais il lui arrive de se lisser les cheveux, pour changer. Une petite frange cache le haut de son front, s'arrêtant aux sourcils. La plupart du temps, Kaori laisse ses cheveux détachés, mais de temps en temps il lui arrive de se faire d'autres coiffures plutôt simples : serre-tête discret, queue de cheval, chignon, deux couettes... Elle n'aime pas garder toujours la même apparence, elle préfère le changement. D'ailleurs, quand elle en a envie, elle se teint les cheveux en rose clair. Ca change beaucoup certes, mais ce n'est pas difficile de la reconnaître.
La style vestimentaire de Kaori reste plutôt sobre. La plupart du temps elle porte des couleurs ternes mais ça lui arrive de changer un peu. Seulement elle déteste les couleurs flash qui attirent trop l'attention, elle n'en porte donc pas. Lorsqu'elle est arrivée sur Ashtralia, elle portait un pull noir, une petite jupe grise, de grandes chaussettes blanches et des bottes noires. Elle a réussit à garder sa valise tout le long du trajet, elle a donc de nombreux vêtements et ainsi elle n'est pas obligée d'essayer de s'en procurer. Donc dans sa valise on trouve : différentes robes blanches, son ancien uniforme scolaire orange et blanc, quelques jeans, deux shorts, des hauts de couleur unie, quelques pulls, un survêtement, des baskets noires, des sous-vêtements bien sûr, et différentes vestes.
Comme accessoires, pour compléter son apparence, la jeune fille possède plusieurs bonnets qu'elle avait l'habitude de porter en automne, quelques élastiques avec des pompons multicolores, des barettes avec de petits fruits en plastique collés au bout et de nombreux badges mangas qu'elle adore coller sur ses sacs.

Histoire :
- Kaori-san, je t'aime.
Je me figeai sur place. Heiin ? Comment pouvait-il me dire ça ? Pourquoi ? Non, non, ce n'était pas possible, il ne pouvait pas être amoureux de moi ! On ne se connaissait pas assez, il ignorait tout de moi ! Et moi j'ignorais tout de lui ! Ca ne pouvait pas marcher, pourquoi me disait-il ça tout à coup ? Et puis je m'étais dis que l'amour était quelque chose... enfin que c'était pas pour moi ! D'accord j'aurai bien aimé être aimée parce que ça signifierait que quelqu'un tenait à moi sur cette terre. Mais sortir avec quelqu'un... c'était pas fait pour moi. Les joues rouges, je relevai les yeux vers lui. Il avait un regard insistant. Il me prit les mains.
- Kaori-san, quelle est ta réponse ?
Une goutte de sueur coula le long de ma joue, tant j'étais tendue. Je ne savais pas quoi répondre, j'étais glacée. Je ne voulais pas le vexer et ça me faisais plaisir qu'il tînt à moi mais... C'est alors que des éclats de rires se firent entendre, de l'autre côté de la porte. Intriguée, je tournai la tête mais ne vit rien. A ma droite, j'entendis un gloussement étouffé. Je tournai la tête vers lui. Il lâcha mes mains et éclata de rire. C'est alors que trois filles entrèrent, mortes de rire elles-aussi. Je me sentis alors horriblement gênée, tandis que je commençai à comprendre. Non, je ne voulais pas que ce fût ce que je pensais ! Non, pas ça ! Les trois filles je les connaissais. C'étaient des élèves de troisième, elles avaient un an de plus que moi et étaient réputées pour être de vraies pestes. L'une d'entre elle enroula ses bras autour de son coup et tout en continuant de rire elle le réprimanda :
- Hum c'est dommage tu es allé trop vite ! Elle a pas eu le temps de dire la réponse !
- Vous n'étiez pas censées rire, je suis pas un comédien figurez-vous. Nee, ma récompense maintenant ?
Et l'une des trois filles fit un bisou sur la joue au garçon. Puis, elle se tournèrent vers moi, un air espiègle sur le visage. Elles se regardèrent puis l'une d'elle lança :
- Regardez-moi ça les filles ! La pauvre petite était amoureuse de lui ! Ooow on l'a vexée, elle est jalouse ! Oh un coeur brisé !
Et elles éclatèrent de rire. Je ne les connaissais pas mais je les détestais déjà. Je ressentis une grande honte et une immense gêne. Mes jambes se mirent à trembler, je ne voulais pas rester ici ! J'irai n'importe où, pourvu que je m'éloigne de ces visages diaboliques ! Alors, les joues rouges, je me précipitai vers la porte. Je l'ouvris violement et m'enfuis sans la refermer. Je courrai à toutes jambes dans les couloirs du collèges, les yeux fermés. Je savais où j'allais, je n'avais pas besoin de regarder les gens autour de moi. Je sortis du collège et continuai dans ma lancée, jusqu'à tomber au pied d'un arbre, essoufflée. L'endurance ce n'était pas tellement mon truc. Je m'adossai au tronc et posai mon visage sur mes genoux serrés contre ma poitrine. Je me mis à pleurer. Pourquoi est-ce qu'une telle chose m'arrivait ? Je n'avais rien demandé ! Je ne faisais pas de mal aux gens, je me contentais de rester dans mon coin ! J'entendis alors un bruissement. Je relevai la tête, les yeux pleins de larmes. C'est alors que quelque chose me tomba dessus et s'écroula sur moi. J'écarquillai les yeux. Il s'agissait d'un adolescent à lunettes qui était tombé de l'arbre. Je rougis, c'était la première fois que je me retrouvais face à une telle situation. De plus, ce jeune homme m'avait entendu pleurer. Il se redressa mais resta assis en face de moi. Il me tendis sa main, que je frolai du bout des doigts, puis me tira pour que je me redresse à mon tour.
- Excuse-moi, j'ai glissé...
Je n'arrivai pas à répondre, la gêne bloquai mes machoires. Je ne faisai que de le regarder avec des yeux mouillés et légèrement interrogateurs, et des joues rouges.
- Je m'appelle Kyo, je suis en seconde. Et toi ?
« K-Kaori Kuchubiru ! »
- Enchanté Kaori-san ! Tu es en quelle classe ?
« En quatrième... »
Il me sourit. Il ne partit pas. Sa présence avait quelque chose de réconfortant. Même si j'était gênée, je ne voulais pas qu'il partît maintenant. Alors, il se mit à me parler. Il me raconta sa vie, il me parla de sa famille, il m'expliqua pourquoi il se trouvait dans cet arbre... Il me parla de tout et de rien tandis que moi je ne faisais que sourire et l'écouter attentivement. Je ne parlais pas de moi parce que je n'avais rien de joyeux à raconter. Il ne m'en voulait pas et son regard me montrait qu'il me pardonnait. Puis, vint la question inévitable que je redoutais...
- Dis... Pourquoi tu pleurais ?
Mes yeux suppliants le dévisagèrent. Il me fixai d'un air sérieux, il voulait savoir. Je ne voulais pas le décevoir mais j'avais trop honte pour le raconter au premier venu. Je n'avais qu'à dire qu'il s'agissait d'une mauvaise blague entre élève, qu'on s'était moqué de moi... Mais il fut plus rapide. Il m'adressa un sourire en coin, très charmeur, puis ajouta en me donnant une claque amicale dans l'épaule :
- Bah, c'est pas grave ! Chacun à ses petits secrets j'imagine... Hum, il faut que j'y aille, mes parents vont se demander ce que je fabrique.
Il se leva, je fis de même. Il dut lire la frayeur dans mes yeux car son sourire s'élargit et il me dit en posant sa main sur mes épaules, d'un geste protecteur :
- Ne t'inquiète pas Kaori-san, on se reverra.
« A bientôt Kyo-san... »
Il me sourit, m'adressa un signe de la main et s'en alla en courant joyeusement. Je ne pus m'empêcher de penser qu'il était vraiment beau. Je rougis, puis je souris. Il m'avait complètement remonté le moral ! Grâce à lui, j'étais vraiment prête à affronter tout, l'école et ma soeur. On se reverrai de toute façon ! Et la prochaine fois, on ne sera pas des inconnus, je lui parlerai de moi, je le ferai rire. Je vivrai pleinement... A mon tour je quittai cet endroit en courant, pour rentrer chez moi. Lorsque j'entrai, je vis ma soeur et ma mère rire ensemble. Quand elles me virent, elle s'arrêtèrent de rire pour me dévisager. A vrai dire, j'étais dans un sale état : des petits morceaux d'écorces s'étaient coincés dans mes cheveux emmêlés, ma jupe était toute froissée, mes chaussettes sales et mal remontées... J'éprouvai une sorte de frustation lorsque ma mère m'adressa un regard dédaigneux et serra ma soeur plus fort contre elle, alors que j'aurai dû avoir l'habitude. La fillette, quant à elle, m'adressa un sourire moqueur, ce sourire qui signifiait qu'elle comptait me faire un sale coup. Je grimpai rapidement les escaliers et entrai dans ma chambre. C'était alors que mon coeur se mit à battre plus fortement dans ma poitrine. Je me mis à trembler et m'écroulai sur le sol. Ma soeur avait brisé mon grand et joli miroir que mon père m'avait offert à mon anniversaire. Un des seuls objets qui me restait de lui. Elle avait dû le décrocher de son endroit initial et le faire tomber. Il était irréparable et irremplaçable. Elle s'était servie des morceaux de verre pour déchirer mes draps de lit. Je ne pus retenir mes sanglots et fondis en larmes. Ma mère arriva et m'ordonna d'aller me doucher. En voyant le miroir elle éprouva une grande surprise. Elle dût croire que c'était moi qui avait provoqué ça, parce qu'elle s'emporta dans une colère folle, m'assena un coup de pied dans le flanc et m'injuria. Je protestai, j'accusai ma soeur, elle me flanqua une gifle de bon coeur. Alors j'abandonnai et me recroquevillai sur moi-même en sanglotant de désespoir, tandis que ma mère retournait vers ma soeur. Devant tant d'un justice, je ne parvenai même plus à résister pour Kyo, comme je me l'étais promis auparavant...
* * *
- Kaori-chan, je t'aime.
Je me figeai sur place. Je n'arrivai pas à y croire. Un sentiment de répétition se mit à se répandre en moi. Cette scène, je l'avais déjà vécue... il y avait deux ans. Sauf que cette fois, celui qui me faisait une déclaration, c'était mon meilleur ami, la personne la plus importante pour moi, celle qui était toujours là dans mes moments de faiblesse, celle qui me faisait rire, celle avec qui je vivais des moments géniaux. Je me mis à rougir. Depuis que j'avais rencontré Kyo, il y a deux ans, nous ne nous étions plus quittés. Nous avions passés tellement de temps ensemble. On avait toujours trouvé un moyen pour se voir, on s'était toujours rapprochés. Seulement là, maintenant... il bousculait tout. Je l'aimais vraiment beaucoup mais... était-ce de l'amour ? Je ne savais pas, je n'y connaissais rien. Je savais juste qu'à présent, plus rien ne serait comme avant entre lui et moi et ça me faisait du mal. J'avais peur de gâcher notre si belle amitié si j'acceptais, même si je la gâcherai certainement en refusant. Cette situation était trop horrible. Mes amies m'avaient expliqué que pour savoir si on était amoureuse il fallait être beaucoup attirée par la personne en question et la désirer. Est-ce que j'étais attirée par lui ? Je ne pouvais pas le nier, il était génial, drôle, intelligent, gentil, attentif, agréable... Est-ce que je le désirais ? ...Il était très beau certes mais... ? Je n'étais vraiment pas habituée à ce genre de choses mais il fallait un début à tout, non ? Et puis, je préférais que ce soit lui le premier, parce que je l'aimais vraiment beaucoup !
« Kyo-kun... J-Je t'aime aussi beaucoup mais... »
C'était tellement dur d'émettre une réponse ! Des millers de questions se brouillèrent dans ma têtes. La plupart de mes amies ne supportaient plus leurs anciens petits copains. Je ne voulais pas qu'il fut de même avec Kyo ! Je l'aimais trop pour risquer de perdre son amitié ! Mais en même temps être un peu plus proche de lui ne serait pas plus mal... Je crois que je le désirai en effet. Cependant, c'était trop dur. Je ne savais pas ce qui me prenait, je me dégoutais de moi-même. Soudain, Kyo prit mon visage entre ses mains. Il avait un regard sérieux ; je rougis.
- Ecoute Kaori, je suis sérieux ! Ca fait quelques temps que je ne te regardes plus comme une simple amie. Je ne voulais pas te mettre mal-à-l'aise, je ne voulais pas tout gâcher mais ce sentiment est trop fort ! Je ne pouvais plus attendre... S'il te plais, réponds-moi sincèrement. Je veux savoir... j'ai besoin de savoir.
« Kyo-kun... »
Je ne parvenais plus à dire un mot. Ma gorge se serra et des larmes glissèrent sous mes yeux. Je ne savais pas pourquoi, certainement parce que le moment était intimidant. Oui, je voulais bien essayer... je pouvais bien essayer de sortir avec lui. Je n'avais qu'à me hisser sur la pointe des pieds et ses lèvres effleureraient les siennes. Il comprendrait... Je n'avais jamais embrassé personne auparavant mais peut-être que ce serait instinctif, non ? Alors, je fermai doucement les paupières tandis que mes larmes finissaient de rouler sur mes joues roses. Je me hissai sur la pointe des pieds. Il approcha son visage et nous nous embrassâmes. Puis, il décolla brutalement ses lèvres des miennes et s'écarta de moi. Je rougis en me demandant ce que j'avais fais de mal. Il baissa la tête.
- Ne te force pas Kaori. Je te connais, tu ne pleures jamais de joie. Pardon, pardon...
Il partit en courant. Je restai immobile, hébétée, devant mon lycée, les joues encore rouges. J'essuyai mes larmes mais de nouvelles affluèrent. Cette fois, je l'avais vraiment perdu... J'avais tout gâché, j'étais un montre, je me détestai ! Je lui avais brisé le coeur, j'avais brisé notre amitié ! Ce n'était pourtant pas compliqué, je n'avais que deux mots à dire, juste deux ! "Moi aussi". J'étais complètement nulle ! Je rentrai chez moi les yeux trempés de larmes. Ma soeur me regarda de son air espiègle. Elle me suivit dans ma chambre et entra tranquillement. Elle regarda la pièce comme si elle souvenait de tous les coups qu'elle avait fait pour m'embêter. Un jour elle m'avait dit qu'elle ne vivait que pour me faire du mal. Elle avait dit la vérité. Je lui demandai poliment de sortir en sentant de nouvelles larmes couler sur mes joues, elle refusa. Je lui redemandai elle refusa de plus belle en ajoutant que même si j'appelai ma mère elle ne sortirai toujours pas. Elle pointa soudain le mur à côté d'elle et me susurra d'une voix pleine d'espièglerie :
- J'suis sûre que tu n'es même pas capable de mettre tes doigts dans la prise ! Heiin t'en es pas capable ! Tu n'es qu'une trouillarde, tu es nulle et c'est pour ça que personne ne t'aime !
Elle éclata d'un rire moqueur. Je la détestai sincèrement ! Elle ne savait sans doute pas que si j'exécutai ce qu'elle me demandait de faire, je perdrais la vie. Elle pensait certainement que c'était juste une bêtise et que ma mère me punirait une fois de plus. Une de plus, deux de plus, trois de plus, vingt de plus... C'était toujours la même chose dans cette famille ! Cette vie était inutile ! Je détestai tout !!! Je n'en pouvais plus !
« Si je vais le faire ! »
Ma soeur ouvrit des yeux surpris. Oui j'allais le faire... J'allais mourrir... Etait-ce ce que je voulais vraiment ? Je ne savais pas vraiment mais je n'avais pas peur. J'étais même attirée par cette prise. Je tendis mon bras droit vers elle. C'est alors qu'il y eut un énorme choc. Un tremblement de terre ? En tout cas ma soeur et moi tombâmes à la renverse et le lustre de ma chambre s'écrasa sur le sol. Les quelques livres qui dormaient sur mes étagères tombèrent, ainsi qu'un verre rempli de sable coloré. Que se passait-il ? J'entendis ma mère hurler. Je me relevai tandis que ma soeur me lançai un regard accusateur, comme si c'était moi qui avait provoqué cette grande secousse ! Elle me lança d'une voix de peste :
- Te sers pas de ça pour laisser tomber, t'as dis que tu le ferai alors fais-le !
Non, je ne me défilerai pas ! Je fronçai les sourcils, serrai les dents en gonflant légèrement les joues. Puis, je pointai ma main vers la prise. J'avançai jusqu'à ce que mets doigts soient juste devant les deux petits trous. Je pris une grande inspiration, fermai les yeux, puis collai mes doigts aux deux trous. Je ne ressentis aucun douleur. J'entendis ma soeur hurler :
- Mamaaaaaaaaaan ! Kaori elle a mit les doigts dans la prise~euh ! Tu dois la disputer, elle a désobéit !
Je rouvrai les yeux, complètement désarçonnée. J'étais toujours vivante. Ma main retomba le long de mon corps. Pourquoi ? Pourquoi ça n'avait pas marché ? C'était étrange... A moins que la prise ne fonctionnât plus mais elle avait toujours marché comme il fallait jusque là. Ma mère accourut, paniquée. Elle traînait une valise derrière elle. Lorsqu'elle me vit saine et sauve devant la prise, elle me gifla. Elle me cria que j'étais folle, que j'étais inconsciente et que je n'allais pas bien de lui infliger ça en de pareilles circonstances. Pareilles circonstances ? Je ne compris pas de quoi elle voulait parler. Elle me jeta la hanse de la valise dans les mains, pris ma soeur dans ses bras et m'ordonna de la suivre. Je la suivis. Nous sortîmes de la maison. Je n'arrivai pas à croire ce que je voyais. La ville était détruite ! Des énormes roches écrasaient des dizaines de maisons un peu partout. Les gens étaient en larmes, hurlaient, beaucoup étaient écrasés sous des décombres. Je suivis ma mère en essayant de ne pas voir les énormes dégats. Mais c'était dur de marcher avec toutes ces roches et ces ruines. Nous arrivâmes, une vingtaine de minutes plus tard, devant une foule de gens qui se pressaient devant deux fusées. Je n'avais jamais rien vu de tel. Je frissonnai. Des gens criaient que les femmes et les enfants étaient prioritaires. Ma famille avait donc une chance d'être sauvée. Et Kyo ? Ma mère me hurla d'avancer plus vite, ce que je fis. C'est alors que ma petite soeur se mit à piquer une crise pour ne pas aller dans la même fusée que moi. J'en fus presque choquée même si ces crises étaient habituelles. Sauf que là... la situation était grave ! Ma mère céda à son caprice en me murmurant juste "à tout à l'heure" puis en se dirigeant vers l'autre fusée. Je n'en revenai pas. Je me pressai vers ma fusée, la valise à la main. On me fit entrer, je m'asseyai tranquillement. Je ne sais pas combien de temps s'écoula jusqu'à ce que la fusée décollât enfin. Mais c'était long et stressant. Je me mis à sangloter, pour tout, pour rien, pour Kyo, pour ma soeur, pour cette prise électrique qui n'avait pas fait son travail, pour cette vie incompréhensible pour tout, pour rien... Peu après le décollage, les gens se mirent à hurler. Je me détachai et me levai pour voir ce qu'il se passait. Des monstres étranges et métalliques, qui semblaient sortis d'un jeu vidéo, lançaient des boules magiques rouges qui tuaient toutes leurs cibles. J'hurlai. C'était terrifiant, horrible, choquant. Les monstres liquidèrent tous les enfants en quelques minutes, puis ce fut le tour des adultes. L'un de s'approcha de moi. Horrifiée je portai ma valise contre moi pour me protéger. Mais une des pattes d'un monstre l'envoya valser. C'est alors que le monstre se mit à brûler devant mes yeux. Je hurlai. Y avait-il un incendie ?
- Du calme, tout va bien !
Je tournai la tête vers la voix. Il s'agissait d'un garçon qui... qui avait des flammes sur les mains !!! Il leva les bras vers un autre monstre et du feu sortit de ses paumes pour brûler son adversaire. De la magie ? En tout cas, je n'eus pas le temps d'y réfléchir davantage car un monstre avança vers moi. Je reculai prudement tandis qu'il me visait de ses pattes en forme de canons. Il tira, je hurlai en fermant les yeux. Mais il ne me toucha pas. Lorsque je rouvris les yeux, un disque électrique était apparu devant moi. Un bouclier ? Oui c'était possible. En tout cas, à chaque fois qu'une boule rouge s'en approchait, il la réduisait en cendres. Grâce à ce bouclier électrique, j'avais peut-être une chance de survivre...

Rang souhaité :
Code:
<b>A</b><fontcolor=maroon>venturière électrifiante</font color> ☼

*Plus : Kaori a le mal de mer.

« Personne »

Codes : Validés par la Lila (donc moi *SBAAF*) ~
Où as-tu trouvé le Forum ? Fondatrice of course Cool !
*Qu'est-ce qui t'as donné envie de t'inscrire ? Eto '_'.
*Qu'as-tu mangé hier ? Quel temps fait-il chez toi ? A quelle heure t'es-tu couché(e) ? En combien de temps parviens-tu à manger cinq hamburgers ? Bref, raconte-nous ta vie !
Par où commencer ?
Ben d'abord, sachez que j'adore me décrire alors que ça risque de durer longtemps et que je risque d'oublier pleins de choses que je rajouterai sans doutes plus tard...
Qui suis-je ?
Je ne suis qu'une apprentie délireuse (ben oui je fais souvent des blagues pas drôles...) et apprentie ToFiltrienne (apprentie depuis deux ans mais bon XD) qui AIME Umineko & Ayashi no Ceres, qui AIME les Forums RPGs, qui AIME son ordi chéri et beaucoup beaucoup d'autres choses... Comme le ROOOOCK par exemple =D On dit que je chante bien et ceux qui disent ça ont raison 8D. Hey oui Manon (vous saviez pas que je m'appelais comme ça ? Ben maintenant vous le savez !) est très orgueilleuse, mais "c'est pour ça qu'on l'aime" mwihihi~ Sinon, depuis que je suis sortie d'une looooooongue et stupide déprime, je suis une grande optimiste =D 'Faut toujours essayer de voir le bon côté des choses, même si ils sont presque invisibles !
Bon, maintenant le côté négatif de ma vie...
Malheureusement, je me dispute très souvent avec mes frères et soeurs, surtout celle de 12 ans qui essaye de se la jouer ado rebelle =/ Oui, je ne supporte pas les gens qui se la pètent et qui pètent plus haut que leurs fesses XD. Quand je me prends trop la tête avec des gens ou que j'en peux plus, je me force à pleurer parce que ça détend =). Je suis une réelle incomprise et personne ne peut me comprendre parce que personne ne peut s'imaginer être à ma place... Une chose que je déteste par-dessus tout : le COPIAGE ! Mais p'tain pourquoi personne ne comprend que l'originalité c'est la meilleure chose qui soit ? Pourquoi tout le monde veut faire comme tout le monde parce qu'ils pensent qu'ils seront plus appréciés comme ça ? Pourquoi les gens sont aussi bêtes pour croire ça ? Enfin bref j'ai horreur de ça ! Selon moi, les gens sont uniques et irremplaçable et je trouve ça honteux de vouloir les remplacer. Je suis une fille très exigeante (c'est peut-être pour ça que ça fait 14 ans que t'es célibataire... Nan c'est parce que j'habite dans une ville de cas soc' >_<). Justement, j'ai beau dire que ma ville est une ville de cas sociaux, on s'amuse quand même bien XD.
J'adore les batailles d'eau, les délires stupides, les défis inutiles, les fou rires qui partent de rien...
Je déteste les profs pas drôles, les tonnes de devoirs que les profs donnent et tout un tas de choses qui se rapporte à l'école.
Pour l'instant, mon seul rêve est d'être acceptée dans l'internat que je vise et de pouvoir y apprendre le japonais =D. Eh oui, pour me sentir bien je suis obligée de partir loin ♪
Au fait, je suis THE Cochon *-* Oui oui j'avoue, je suis un cochon mais et alors ? Contrairement à ce que vous croyez, c'est très mignon un cochon ! Et c'est très propre aussi, ça se lave tous les jours dans la boue x3. Enfin breef, vous pouvez m'appeler Pig, PokryChou ou Manon-le-Cochon <3. Je suis aussi beaucoup beaucoup folle, habituez-vous dès maintenant =). Bon, je crois que je n'ai rien à ajouter, merci d'avoir lu jusque là XD.
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